Qu’est-ce que la legaltech ?

La « Legal tech », que l’on peut aussi appeler technologie juridique, est un terme qui décrit les outils et les technologies utilisés par les avocats et les professionnels du domaine juridique pour faire leur travail et améliorer leur productivité. Presque tous les secteurs d’activité sont touchés par l’accroissement du digital, et le droit ne fait pas exception.

Pourquoi les avocats utilisent-ils la legal tech ?

En 2016, Legal Tech News notait que « moins d’un quart des avocats et seulement 2 % des partenaires des cabinets d’avocats étaient des milléniaux. » Aujourd’hui, les projections suggèrent que la balance penchera en faveur des milléniaux, avec de plus en plus de postes dans le droit occupés par ces derniers. Cette évolution démographique s’accompagne également de l’apparition d’outils et de stratégies propres à cette nouvelle classe.

Les milléniaux ne sont pas seulement plus nombreux sur le lieu de travail. Ils modifient également l’aspect et la façon de travailler des entreprises. Ils trouvent notamment des moyens de rationaliser les processus traditionnels, de sauvegarder les données et de mener des recherches. C’est plus ou moins le cas de la technologie juridique.

Celle-ci sert à accélérer et à combiner des processus similaires et à trouver des moyens d’économiser du temps, des efforts et de l’énergie. Si les milléniaux peuvent être à l’origine de cette évolution du flux de travail, de plus en plus d’industries et d’employés de tous horizons utilisent ces outils pour rendre leur vie professionnelle un peu plus facile.

Quelles sont les solutions technologiques juridiques ?

Dans leur pratique juridique quotidienne, les avocats utilisent différents types de technologies en fonction de l’objectif qu’ils ont en tête ou de la tâche qu’ils essaient d’accomplir. Leur technologie peut également devenir plus spécialisée en fonction de leur domaine.

Une des technologies qui se développe le plus, c’est l’automatisation des tâches juridiques.

En général, les avocats peuvent utiliser la technologie pour la recherche, pour améliorer le suivi de leurs affaires ou, plus récemment, l’intelligence artificielle a permis d’approfondir plus facilement la portée de leurs recherches.

Les outils technologiques juridiques les plus courants

La gestion des documents : les logiciels de gestion des documents juridiques permettent aux avocats et aux professionnels de gérer et d’organiser leurs documents. Ce travail comprend des outils qui permettent de garder la trace des versions des documents, d’empêcher les autres d’y apporter des modifications et de rendre les documents consultables au sein d’un cabinet. Certains de ces outils vous permettent de connecter vos télécopieurs et scanners afin que vos documents soient immédiatement indexés dans votre système.

La facturation : les logiciels de temps et de facturation juridiques visent à alléger le travail administratif des professionnels du droit. Ces logiciels conçus pour le temps et la facturation assure le suivi des feuilles de temps et des factures. De manière générale, il vous donne une vue d’ensemble de la façon dont vous avez passé votre temps.

La gestion des dossiers : les outils de gestion des dossiers organisent et synchronisent tout ce qui concerne une affaire juridique. Cela inclut les documents, les calendriers et les conflits, les contrats et les rapports.

E-discovery : les logiciels d’E-Discovery ou eDiscovery aident les avocats et les professionnels du droit à prendre connaissance, à examiner et à traiter les documents électroniques (courriels, fichiers informatiques, bases de données, etc.) dans le cadre de leur enquête ou de leur travail dans les procès.

Comme mentionné précédemment, la pertinence de la technologie juridique peut changer en fonction du domaine dans lequel vous travaillez ou aspirez à travailler. En général, la tendance à l’avancement technologique a contribué à rendre le travail des avocats plus organisé et plus accessible afin de les aider à gagner en productivité. Au fur et à mesure de ces changements, le domaine juridique devra lui aussi suivre le rythme des avancées.