Nous avons tous passé une nuit blanche ou une mauvaise nuit à un moment donné de notre vie. Que ce soit à cause du travail, de l’école, d’une nuit d’amour, d’une nuit de pâtre, des enfants, ou peut-être d’une insomnie aiguë.
La plupart d’entre nous se sont dit que compenser le sommeil perdu la nuit suivante serait suffisant. Mais, mais est-ce vraiment le cas ?
Comment récupérer son manque de sommeil ?
De nouvelles recherches montrent que si notre cerveau ne dort pas suffisamment pendant une seule nuit, il lui faut plusieurs jours pour récupérer complètement toutes ses facultés cognitives.
Les participants à une étude menée dans un centre spécialisé du sommeil qui ont dormi 30 % de moins que nécessaire pendant dix nuits consécutives n’ont pas semblé récupérer complètement leurs facultés cognitives, même après sept nuits de sommeil libre et complet.
Une semaine n’a pas suffi à la plupart des participants pour récupérer complètement. Une semaine, et une semaine c’est long lorsque l’on a une vie active qui ne nous permet pas de faire des nuits complètes lors de chaque sommeil.
Les auteurs de l’étude précise : « Les périodes prolongées de restriction du sommeil semblent être courantes dans le monde contemporain. La perte de sommeil entraîne une dégradation de la vigilance au réveil, comme en témoignent l’attention, l’efficacité cognitive et la mémoire. »
Les corrélats neurophysiologiques, comportementaux et moteurs de la perte de sommeil ont été étudiés pendant 21 jours consécutifs répartis en quatre jours de vie quotidienne moyenne, dix jours de restriction partielle chronique du sommeil (30% de sommeil en moins que ce dont les individus ont besoin) et sept jours de récupération.
Pendant la restriction de sommeil, toutes les mesures pertinentes ont montré une baisse significative.
Les chercheurs ont constaté que les personnes qui travaillent dans le secteur de la santé, du divertissement ou des transports ne dorment pas suffisamment chaque nuit et que les horaires de travail à domicile compliquent nos relations avec les heures productives et le repos.
Programmer le sommeil en fonction de votre rythme de vie
La Haute Autorité de Santé recommande à un adulte en bonne santé de dormir de sept à neuf heures par nuit.
Il faut quatre jours pour récupérer une seule heure de sommeil perdue.
Pourquoi les effets sont-ils si importants ? Le manque de sommeil entraîne une perturbation de notre rythme biologique, c’est-à-dire des changements physiques, mentaux et comportementaux qui se produisent sur une base de 24 heures.
Les gens ont des rythmes de sommeil différents selon qu’ils sont plus actifs le jour ou la nuit – cette variation est appelée le chronotype. Il est donc important de bien connaître le sien, pour bien roupiller.
Mais il est aussi très important de se débarrasser d’un certain nombre d’idées reçues sur le sommeil comme l’explique cet article du parisien (3 minutes de lecture)
Selon Michael Breus, spécialiste du sommeil et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, les humains présentent quatre chronotypes principaux. Quel est le votre ?
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Le Lion : le lion préfère se lever tôt, un double kawa, une clope et c’est parti. Pas de temps à perdre, au boulot et vite. En revanche le Lion est celui qui souffre le plus d’une baisse de régime dans le milieu de la journée, les poussants à ralentir leur rythme de travail. Comme en plus, cet excité refuse de faire la sieste car il n’a pas de temps pour ce genre de conneries, il finit la journée sur les rotules, dans un état de nervosité tel qu’il a dual s’endormir le soir. Ce phénomène devrait prendre le temps de petites poses grignotages et boire beaucoup (pas de bière avant 18 heures) tout au long de la journée pour maintenir son énergie à un niveau stable.
Le loup : ce sont les noctambules, les couches-tard, ceux qui ne peuvent pas se jeter dans les bras de morphée vont minuit. La conséquence c’est qu’il ne faut rien leur demander à 9 du mat, avant trois bols de thé et 12 petits LU. Ils sont plus créatifs, les plus impulsifs et carburent à plein régime l’après-midi. Ils ont besoin d’un peu moins de sommeil que la moyenne et en général faut pas trop les faire chier avec des histoires genre « tu te couches trop tard » ou « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » (comme disait ta grand-mère)
Le dauphin : c’est l’emmerdeur du lot. L’insomniaque, celui qui ne dort jamais bien. Celui qui se réveille crevé et te le fait savoir avec son humeur détestable, faut pas me parler le matin, me fais pas chier, je veux juste déjeuner en paix Stephan. En général il carbure l’après-midi, c’est à ce moment qu’il est au top de ses capacités. Les soir, il vaudrait mieux pour lui de se déconnecter des écrans, lire un livre, faire la vaisselle, mais la encore, faut pas trop le faire chier, il s’énerve il dort mal et c’est reparti pour un tour.
L’ours : lui, c’est le classique, un modèle dans le genre, il passe son temps à ronquer, il se couche vers 11 heures, roupille dans la foulée et se réveille à 7 heures du mat, frais comme un gardon. Il est opérationnel tout le long de la journée, rentre chez lui, fait la bouffe, fait l’amour et s’endort comme un bébé. C’est bien, mais c’est un peu barbant non ?
Il est suggéré d’éliminer les distractions comme la télévision et les réseaux sociaux avant le coucher pour se préparer à s’endormir rapidement.
A propos de l’auteur :
Rédacteur intérimaire, présent à temps plein. A défaut de tout connaitre sur tout, en savoir un peu sur presque rien, c’est un bon début …